Leonard COHEN – Suzanne (14)

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1968 – Mai 68 et les CHANSONS MARQUANTES de l’ANNÉE (14)

C’est en 1967 que Leonard Cohen apparut sur la scène folk avec son 1er album « Songs From a Room ». « Suzanne » publié en single en février 1968 a été son 1er succès. En France, Graeme Allwright a popularisé le poète canadien en reprenant plusieurs de ses chansons en français, dont « Suzanne » et « The Stranger » (« L’étranger ») du même album. Leonard Cohen va ensuite connaître d’autres succès tout au long de sa carrière. Il est d’ailleurs l’auteur du fameux « Hallelujah » en 1984, chanson immortalisée par le regretté Jeff Buckley en 1994 et constamment reprise depuis. Leonard Cohen est décédé le 16 novembre 2016.

MOODY BLUES – Nights in White Satin (13)

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1968 – Mai 68 et les CHANSONS MARQUANTES de l’ANNÉE (13)

J’ai un peu triché l’an dernier en postant cette chanson dans « Summer of Love 1967 » (15). Bien qu’on l’entendait déjà pas mal à Noël 1967, c’est seulement entre février et juin 1968 que cette chanson aura été le plus diffusée sur les ondes française avec une place de N° 1 au hit-parade en plein cœur du printemps juste avant Mai 68. De plus, en France, le 45 tours n’est sorti qu’en janvier 1968.
Pour une fois, la France a fait exception en adulant cette chanson car au Royaume-Uni, le titre ne se contentera que d’une modeste 19e place début 1968, puis 9e en réédition 1972 et 14e en seconde réédition en 1979… Ce demi-échec ressemble à un sentiment de frustration dans le pays hôte… Aux USA, la réédition de 1972 s’est classée à la seconde place du Billboard… Il n’est jamais trop tard pour bien faire !

Le 10 novembre 1967 sortait en Angleterre un morceau des Moody Blues qui deviendra un énorme tube durant le printemps 1968. Non seulement la mélodie est extraordinaire mais le morceau était novateur dans le sens où il utilisait un instrument à clavier appelé le mellotron censé reproduire l’orchestre symphonique à l’aide de bandes pré-enregistrées tournant en boucle.
Une touche correspondait à un instrument ou un groupe d’instruments. Tombé en désuétude malgré le côté magique des sons planants, le mellotron revient avec le groupe Radiohead à la fin des années 90. La numérisation des bandes d’origine a permis d’inclure le son du mellotron dans le synthétiseur avec les dysfonctionnements mécaniques en moins… « Nights in White Satin » restera dans les mémoires comme le grand succès ayant précédé les évènement de Mai 68.

Les ROLLING STONES – « She’s a Rainbow » (12)

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1968 – Mai 68 et les CHANSONS MARQUANTES de l’ANNÉE (12)

Bien que sorti le 23 décembre 1967, « She a Rainbow » doit être considéré comme un tube de 1968… Comment pouvait-il en être autrement ?
Cette chanson aux sonorités étranges typiquement psychédéliques alterne des phrases musicales de piano dans le registre aigu avec des phases nettement plus rock avec des sonorités quelques peu baroques qu’on retrouve également dans la musique des Beatles de l’époque. Certains aficionados du groupe détestent cette chanson… on se demande bien pourquoi car elle a une belle saveur innovante par rapport au répertoire habituel du groupe. L’album dont est issu ce single « Their Satanic Majesties Request » (8 décembre 1967) est tout aussi étrange ; c’est une sorte de réplique au « Sgt Pepper’s… » des Beatles sorti 6 mois plus tôt. Au fil du temps, cette parenthèse psychédélique stonienne semble gagner de plus en plus d’adeptes…
On a beaucoup entendu « She’s a Rainbow » au printemps 1968.

The ZOMBIES – Time of the Season (11)

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1968 – Mai 68 et les CHANSONS MARQUANTES de l’ANNÉE (11)

Cette chanson que tout le monde connaît… ou presque, sans savoir qui chante et d’où elle vient a une bien curieuse histoire.
Bon, c’est vrai OK, là je triche un peu car elle a cartonné début 1969, soit près d’un an après la dissolution du groupe, les Zombies. Cependant le single est bien sorti en mars 1968 mais avait du mal à décoller ; d’autres singles de l’excellent album « Odessey & Oracles » avaient également été éditées sans le moindre impact commercial. Le titre grimpe jusqu’à la 3ème place du Billboard aux USA et même N° 1 au Canada !
Depuis, ce titre au rythme chaloupé grâce à une batterie très présente et à la voix chaude de Colin Blunstone est régulièrement repris dans des films, séries TV, spots publicitaires pour des grandes marques, documentaires ou que sais-je encore… si bien qu’on l’a dans l’oreille sans pouvoir vraiment l’identifier. Il symbolise le mouvement psychédélique de la fin des années 60.